Ogui, paralysé après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle de sa belle-mère….
Belle mère un peu étrange, il faut le reconnaître.
Ogui revient à la vie doucement, il est paralysé, défiguré, muet dans un lit d’hôpital. Il se souvient peu à peu de son accident, troublé, la mémoire déficiente les souvenirs lui reviennent peu à peu.
« Ogui ouvre lentement les yeux. Tout est blanchâtre autour de lui. Une lumière l’éblouit. Il ferme les yeux et les rouvre …. il sent qu’il est en vie. Son éblouissement et la difficulté physique qu’il éprouve à remuer les paupières en sont la preuve »
Ogui fait défiler les bribes de sa vie jusqu’à son accident, existence ordinaire, occupée par son métier à la fac, ses collègues. La rencontre avec sa femme, ses beaux-parents … Ogui Orphelin et fils unique est pris en charge par sa belle mère qui reste sa seule famille.
Quand Ogui est autorisé à rentrer chez lui, c’est sa belle-mère qui prend en main sa rééducation., elle s’installe chez lui mais alors que son état ne semble pas s’améliorer, le comportement de la mère de sa femme est de plus en plus étrange. Elle s’occupe plus du jardin que du convalescent.
Je n’en dirais pas plus, mais j’ai été littéralement happée par cette histoire qui s’ouvre sur le réveil d’Ogui après un long coma, et par les relations que l’on peut avoir avec les belles-mères. Huis clos bien ficelé et étouffant à souhait.
Mais coup de gueule (moi aussi) contre les critiques et l’éditeur également (évitez de lire le quatrième de couverture), cela concerne « Le fig. Magazin. » qui nous montre ses connaissances littéraires en appuyant une comparaison.
Divers:
- Edition Payot, Rivages noir, 2019,2021
- Traduction du coréen Lim Yeong-hee
- Titre original : The hole , 2016