Pour avouer, j’ai un peu de mal avec la SF, mais là tout s’est bien passé ( pas de migraines !), et un vif intérêt …
Une découverte scientifique qui permettrait aux descendants des victimes de remonter le temps en tant que témoin. Possibilité qui permettrait à ces témoins d’apprendre la vérité au sujet des atrocités de l’unité 731 pendant la seconde Guerre mondiale.
Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l’Unité 731 se livra à l’expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchouko, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d’un demi-million de personnes…
Il est vrai qu’aucune nation, aucun historien ne peut raconter une histoire qui englobe tous les aspects de la vérité. Mais que dire que les récits, parce que construits, sont tous à égale distance de la vérité est faux.
Ce roman est percutant, très court également il arrive a provoquer un état de questionnement. L’intérêt historique des voyages dans le temps. Quelles preuves sont autorisées pour accepter que des faits deviennent historiques. Mais même au-dessus des voyages de temps, le roman nous pose les questions sur l’écriture de l’histoire, de l’histoire et de son objectivité. De l’histoire qui sert à alimenter un projet politique. « Le vainqueur est celui qui détient le pouvoir de refabriquer l’histoire telle qu’il l’entend, l’envisage et la désire » ?
Le roman aussi va se questionner sur le négationnisme, de l’intérêt des nations à valider, reconnaître un fait !!! Ici des intérêts du Japon, des US à reconnaître un fait. Sommes-nous responsables des actes passés ? Le passé pourra-t-il se reproduire ?
Beaucoup de questions, pas de réponses … Mais un véritable questionnement sur l’histoire, notre histoire.
La fameuse et terrible Unité 731… J’aime bien la SF de temps en temps…
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