
La Ronde Noire raconte l’histoire de plusieurs meurtres sans liens apparents. L’héroïne Chisako Tanaka, va devoir démêler l’enquête.
Un meurtre d’un universitaire, puis un second meurtre dans un club de Tokyo, aucun lien apparent…
La police patine, intriguée par ce premier meurtre en chambre close. Mais difficile de faire un lien entre ces différents meurtres. Les suspects ont tous des alibis en béton. Seule l’héroïne suspecte quelque chose malgré l’amour qu’elle porte à son fiancé.
Natsuhiko Hino, Un boursier Japonais en doctorat de sciences politiques, revient d’un séjour aux États-Unis . Dès son retour, sa fiancée Chisako est folle de joie, mais le trouve changé – elle est décontenancée par son comportement. Elle soupçonne une infidélité, y a-t-il autre chose.
L’auteure nous donne beaucoup d’indices, donc le suspens n’est pas au rendez-vous et l’on devine rapidement la fin. Mais on trouve des personnages attachants, un rythme qui tient malgré tout en haleine jusqu’à la dernière page .
Un polar que j’ai beaucoup apprécié, agréable à lire ni sanglant ni suspens insoutenable. Mais un bon thriller, qui se lit d’une traite.
Divers :
Yamamura Misa (1931-1996) est enseignante pendant 39 ans à Kyoto, elle se spécialise dans la littérature policière. Elle a publié une centaine de romans dont beaucoup ont pour cadre Kyoto. Elle a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière. Seul, deux de ses romans sont traduits en français.
- Titre original : Kuro no Kanjosen
- Edition Picquier Poche, 1992, 1998
- Traduction du Japonais par Jean-Christophe Bouvier
- « La ronde noire » est finaliste prix Edogawa Ranpo en 1972
Je ne connais pas du tout mais je note. Merci.
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