
Première lecture d’un roman de Kazuo Ishiguro, avec le roman ‘Lumière pâle sur les collines’. Lecture devenue indispensable depuis que Kazuo Ishiguro vient de recevoir le prix Nobel de littérature 2017. Une très bonne surprise.
Etsuko est une Japonaise vivant maintenant dans la campagne anglaise. Niki sa fille vient la rejoindre ou la réconforter après le décès – un suicide – de Keiko, sa fille aînée. Niki est la fille qu’elle a eue avec son second mari anglais. Keiko est la fille de Etsuko et de son premier mari Jiro, un homme d’affaires japonais à Nagasaki.
Ce drame nous plonge dans le passé et dans les souvenirs de Etsuko. Et surtout de l’amitié qu’elle a entretenue avec Sachiko et de sa fille Mariko à Nagasaki. Réminiscence qui pourraient être liés au suicide de sa fille Keiko. Donc souvenirs ou sont liés regrets et peut-être une culpabilité cachée qu’elle dévoile à sa fille Niki.
J’ai toujours su qu’elle ne serait pas heureuse ici. Mais j’ai quand même décidé de l’emmener.
Etsuko, se lie avec une jeune femme prénommée Sachiko lors de sa première grossesse à Nagasaki. Il semble qu’il y ait un parallèle entre Etsuko et Sachiko. Sachiko veut quitter le Japon pour les États-Unis malgré le refus de sa fille Mariko. Elle est convaincue qu’elle doit partir et se rassure en pensant qu’elle fait les bons choix. Existe-t-il un égoïsme dans ses actions qu’elle essaie de justifier à Etsuko. Parallèle entre les deux filles, on suppose que Mariko ne s’intégrera jamais dans un pays étranger, Keiko de même se suicidera seule, isolée. Est-ce que Etsuko, avec un parcours similaire, se souvient des actes de Sachiko, ce qui lui permet de se justifier.
On referme le livre en n’en sachant pas plus sur le suicide de Keiko, la fille aînée de Etsuko. Le roman débutant avec la présentation de Niki, la cadette et se terminant sur le départ de celle-ci pour Londres.
Je suis sous le charme, perplexe . Un style lumineux, transparent. Un mélange de présent et de passé où il semble se trouver des non dits, le poids du passé et de ses traditions face à un inéluctable changement.
Par temps clair, je pouvais voir, loin au-delà des arbres qui poussaient sur l’autre berge de la rivière, une ligne de pâles collines qui se découpaient contre les nuages. Cette vue n’avait rien de déplaisant, et elle parvenait quelquefois – rare apaisement – à me soulager du vide des longs après-midi que je passais dans cet appartement.
A noter, que c’est une lecture commune avec celle de Dolce Bellezza, dans le cadre du Japanese Literature Challenge 11, ainsi que l’envie de découvrir plus en détail le prix nobel reçu par Kazuo Ishiguro.
Malgré ta critique, j’ai toujours autant de doutes sur cet écrivain, mais je ne l’ai pas encore lu… C’est donc plus une mauvaise intuition.
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A lire …. je pense. J’avais aussi un peu d’appréhension mais plutôt à cause de son côté anglophone.
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Je n’ai jamais lu Kazuo Ishiguro. Tu parles bien de ce roman. Je le note. Passe une belle journée!
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J’avais un eu d’appréhension au départ, mais j’ai beaucoup aimé ce premier roman.
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Je ne l’ai jamais lu non plus, juste feuilleté quelques pages sans grande conviction… ça m’a surpris qu’il ait le Nobel, je vais donc essayer de m’y pencher prochainement, pourquoi pas avec celui-ci, vu que tu as été sous le charme ! Merci.
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C’est le seul que j’ai lu, mais je te conseille celui-là. Je prévois d’en lire un autre bientôt.
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Indispensable car nobellisé ? Je ne fonctionne pas ainsi et j’évite d’ailleurs presque systématiquement les Goncourt et autres Renaudot. Cela étant, j’aime bien Ishiguro même si je n’ai lu que ce roman, « Les vestiges du jour » et « Nocturnes », un recueil de nouvelles. Ce roman est un BIJOU, j’avais adoré !
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Je pens que le prix Nobel est d’un autre ordre que les Goncourt ou Renaudot , donc pour moi important de lire ou de découvrir cet auteur.
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