
Nous retrouvons la même auteure que ‘Une carte pour l’enfer‘ que je vous ai présentée récemment. Cette fois-ci plusieurs récits de type policier – détective. Il met en scène un libraire : M Iwa aidé de son petit fils Minoru, collégien. Par le biais de cette librairie Tanabe, et des livres M Iwa va être amené à élucider des enquêtes.
Appelez-moi M. Iwa si cela ne vous dérange pas. Tous les clients m’appellent comme ça – En réalité son nom s’écrit avec l’idéogramme qui signifie « entêté ». Comme c’est un peu trop près de la réalité, on l’a remplacé par un homonyme qui veut dire « la pierre », commenta Minoru.
Ce recueil est composé de 5 récits : De terribles années; Mort sans mot dire; le Clairon menteur; le Chasseur solitaire; Un mois de juin peu ordinaire. Enquêtes, ou énigmes résolues avec brio . Mais que j’ai trouvées inégales. Elles ne sont malgré tout pas indépendantes et font la liaison entre les lieux et personnages. Nous apportant plus de volume sur M Iwa et Minoru et sur cette étrange librairie de livres d’occasion.
Il passait pour un vieil homme solitaire et bizarre. Sa librairie ouvrait tous les jours, de midi à minuit, même le dimanche et les jours fériés, et ne fermait que le 3 janvier, le 15 juin – jour anniversaire de la mort de son ami qui l’avait créée – et le jour commémoratif de la fin de la guerre mondiale.
Un point commun avec ‘Une carte de l’enfer‘, la présence d’un enfant ou ici d’un petit fils Minoru, celui de M. Iwa ici pour l’aider à résoudre ces enquêtes. Leur complicité m’a beaucoup plu. M. Iwa rend service, il est humain. Mais dans ces enquêtes, il n’a pas un rôle d’aide à la police. Il veut plutôt mettre hors d’état de nuire des personnes qui parfois ne seraient pas inquiétées par la justice. Défendre un enfant battu par exemple. C’est d’ailleurs cette nouvelle policière qui m’a particulièrement plu, celle du ‘Clairon menteur’.
Mais ces nouvelles sont également un rythme et une ambiance douce et poétique qui accompagne chaque page de la librairie de livres d’occasion.
Les étagères du magasin accueillaient en général des publications distrayantes, toutes de bonne qualité. Les romans y côtoyaient les manuels pédagogiques. On pouvait choisir entre une méthode d’apprentissage de la peinture et des contes pour enfants. Les clients venaient ici pour rêver et se faire plaisir.
Je ne garderais peut être pas en tête toutes ces enquêtes, mais retiendrais une lecture agréable, un très bon moment passé dans l’atmosphère de la librairie Tanabe, en compagnie personnages très attachants.
Divers:
- Titre original : Sabishi Karyudo, 1993
- Editeur Picquier Poche, 1995, 1999
- Traduction du Japonais par Annick Laurent
Ça fait un moment que j’ai bien envie de le lire celui-ci ! Dommage que les histoires soient inégales
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Tu en a lu d’autres de Miyabe Miyuki ?, J’ai préféré ‘une carte pour l’enfer’
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Merci pour le post. Il est vrai qu’une carte pour l’enfer me tenterais plutôt
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C est un polar que j’ai bien apprécié
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