
En épigraphe à ce polar deux citations: les évangiles et une citation de Sheakspeare
« Ce que les mouches sont pour les enfants espiègles, nous le sommes pour les dieux.
Ils nous tuent pour le plaisir. »Shakespeare, Le Roi Lear
Marcus,Prêtre Pénitencier sort du coma (il ressuscite en quelque sorte) après avoir une reçu une balle dans la tête, amnésique il a une particularité, un don : il voie le mal et cherche à le neutraliser. La notion de prête pénitencier est Dans l’Église catholique romaine, est un prêtre auquel sont concédés des pouvoir spéciaux d’absolution des cas réservés.
Le mal est la règle, le bien est l’exception
Des meurtres se produisent, en fait deux séries : le premier concerne une soeur assassinée démembrée dans les jardins privés du Vatican. Et une série de meurtres sur des jeunes couples. Des mises en scène sont effectués sur les scènes de crime : maquillage, vêtements. Mais il a fallut attendre un certain temps fin de connaître le lien qui pourrait les réunir.
Le Prêtre Pénitencier Marcus, et Sandra Vega qui s’occupe des relevés photographiques des scènes de crime au SCO (Service Central Opérationnel) Italien vont être les moteurs de l’enquête, mais chacun menant sa propre enquête.
On trouve des Commissaires qui n’ont pas la conscience tranquille, des adorateurs de cultes diaboliques, des missionnaires au comportement plutôt étrange.
Une église catholique romaine qui cherche des réponses à la problématique de la foi ou plus personne ne croit au salut de l’âme ni ne craint l’enfer.
Un polar qui démarre sur les chapeaux de roues, et qui tient la distance. Il faut évidemment être sensibilisé aux confréries, confraternité et autres cellules, sociétés secrètes. Le polar fait partie d’une série, que j’ai pris en cours, il existe des parts de mystère qui devraient être levés avec les précédents volumes. Mais ceux-ci ne sont pas essentiels à la compréhension.
Une intrigue riche et complexe, un polar bien ficelé mais des thématiques qui ne sont pas trop ma tasse de thé.
Extraits :
- Il n’y a rien à faire : où qu’on cherche à fuir, notre enfance nous poursuit.
- « Jésus ordonnait à l’esprit impur de sortir de cet homme. Bien des fois en effet il s’en était emparé, et on le tenait lié avec des chaînes et des entraves, bien gardé, mais, rompant les liens, il était poussé par le démon dans les lieux déserts. Jésus lui demanda : “Quel est ton nom ?” Il dit : “Légion”, car beaucoup de démons étaient entrés en lui. »
- Il y a un groupe de gens qui se réunissent quand un fait de sang se produit à Rome. Ils disent que chaque fois que la vie d’un innocent est sacrifiée cela libère des émotions négatives. Ils font des sortes de fêtes, mais ce n’est qu’un prétexte pour abuser des drogues et du sexe. — Qui les fréquente ? — C’est dur à dire.
- Devrais-je te tirer une balle en argent ou t’enfoncer un pieu de frêne dans le cœur ? Sais-tu pourquoi du frêne et pas un autre bois ? Parce que la croix du Christ était en frêne.
- la nature humaine est attirée par le mystère de la méchanceté.
Divers:
- Titre original :Il cacciatore del buio (2014)
- Editeur :Calmann-Lévy, 2015
- Traduit par Anaïs Bokobza
- Note : ●●●●○
Jamais lu Carrisi…
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C’est mon premier, bon polar …. je trouve qu’il y a des ressemblances avec Dan Brown (Inferno), dans les profondeurs/abysses du Vatican !!!
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Hehe je n’ai jamais lu Dan Brown 🙂
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